Par Fares Souhaid
L’élection du président Michel Aoun à la tête de l’état en novembre 2016 marque le moment d’une immense illusion des états généraux chrétiens en général, et maronites en particulier de la possibilité de « récupérer » ce que « nous avions perdu » avec les Accords de Taëf même s’il fallait se solidariser avec des armes illégales « chiites » pour faire face à « l’hégémonie » sunnite !
Beaucoup vivent, au milieu chrétien, dans la nostalgie de la vieille république et ne voulaient tout simplement pas renoncer aux privilèges de leur communauté.
Sans pour autant prendre la peine d’examiner si « ces privilèges » de la première république étaient vraiment bénéfiques pour eux en premièr et pour le reste de leurs concitoyens !
Trois ans plus tard où en sommes-nous ?
Toujours dans la lutte au pouvoir après avoir reduit la politique en pouvoir et le pouvoir en communautés, les communautés en partis, les partis en individus !
Sur le chemin d’une déflagration en chaine qui ne finit plus.
Il nous appartient de recréer un « récit » politique actualisé.
Celui du président Aoun est devenu CADUC.
Il est tombé à Mirna Chalouhi suite à l’invasion du centre du CPL par des motards de « Amal ».
Puis à Qabr-Chmoun quand une jeune fille grande taille, ayant l’assurance des gens bien nés, a eu le courage d’accueillir le président de la république lui souhaitant au nom de son père la bienvenue et lui accorder chaleur et sécurité !
Les cochers du XIXème siècle transformés en taxis ont appris à conduire des bolides, les chevaux par contre ont été chassés du marché de travail !
Notre récit est clair.
Travailler avec ceux qui nous ressemblent pour faire du monde arabe un monde plus humain !
Et combattre le populisme qui ne provoque que des pertes.
Nous en avons assez !